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A 5, nous débarquons sur la place de la mairie où les stands d’inscription et de petit déj sont tenus par de nombreux bénévoles bien motivés, comme ceux qui nous ont accueillis pour nous guider vers l’un des parkings au centre du village; nous récupérons plaque, gobelet et bracelet tous roses (!) puis nous attaquons rapidement par une descente légèrement technique pour sortir du haut du village, ce qui est étonnant, mais annonce la suite…qui ne sera pas piquée des vers.
La température ambiante est relativement fraîche (-1° sur la route en venant) , mais on se réchauffe rapidement, d’autant que le parcours comporte pas mal de relances et de drailles serpentant entre les chênes, si bien qu’à certains moments, on n’aura presque plus mal aux bras qu’aux jambes, tellement les changements de direction s’enchaînent sans discontinuer ; cela nécessite aussi une attention intense, car pour corser le tout, les pierres plantées sont légion : sur l’ensemble du parcours très bien balisé néanmoins, nous aurons tous eu droit à une petite sanction, en allant vérifier si les arbres ou le sol sont aussi durs qu’ailleurs, heureusement sans conséquence durable. La dernière boucle du 50km après le second ravito nous a proposé une descente d’anthologie, puis une remontée dans le lit du ruisseau très originale, pour finir aux magnifiques sources de l’Argens.
Nous retrouvons le parcours commun, qui nous semblait s’assagir, mais que nenni, c’est reparti dans des détours infernaux ; nous finissons tous sur les rotules, car c’est une des randos les plus costauds ; nous récupérons autour d’un rougail saucisse bien mérité, à proximité de l’aire de battage du village.
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