En cette matinée ensoleillée, nous sommes 6 à l’invitation d’Etienne pour explorer les hauteurs de La Londe ; nous attaquons doucement dans les vignes pour nous échauffer avant la première ascension sérieuse, une petite pause culturelle sur le site archéologique de Gaoutabry, puis nous enchaînons par des petites drailles joueuses où nous croisons plusieurs groupes de sportifs du dimanche comme nous ! Etienne nous propose une petite pause inopinée pour cause de crevaison lente et ça repart en grimpette tranquille pour atteindre les fameuses crêtes avec une vue superbe.

La descente finale l’est aussi qui nous ramène au dessus du Golf de Valcros, puis sur la piste le long du Maravenne : une petite trentaine de km pour 600m et une première sortie-club aux petits oignons pour commencer la saison en accueillant nos 2 nouveaux adhérents Claude et Jean-Pierre.

Pour notre dernière rando de l’année, nous avons été gâtés, non pas par le Père Noël, mais par Mère Nature, mais ça aurait pu être pire ! En effet, nous aurions pu avoir le vent, le froid et la pluie : au final uniquement un petit crachin breton, mais accompagné d’une belle bouillasse, qui a repeint les montures et les hommes (les femmes aussi, y a pas de raison !)

Sinon le site de Pichauris a accueilli les téméraires hydrofuges (300 participants sur 600 inscrits) avec un sympathique petit déj commenté par l’organisateur de la manifestation sur le car podium du Département (je ne suis pas sectaire !)

Les parcours, communs pour le 22 et le 34 km, nous ont mené dans de superbes décors, malheureusement un peu brumeux parfois, ce qui nous incitera à y revenir par beau temps. Les montures du jour, toutes électriques, étaient bien adaptées à la configuration du terrain, avec pas mal de relances inopinées ; nous avons réussi sur le 34km à épuiser les batteries, à peu de distance de l’arrivée, en particulier pour ceux qui testaient les VAE de location et n’avaient donc pas l’habitude de gérer l’effort en fonction de la consommation de watts, d’autant que le dénivelé annoncé de 1000m était en fait de 1200m !

Anthony a « voulu » vérifier la solidarité du groupe à défaut de la solidité du matériel, avec 5 « pannes » mécaniques : dérailleur, fourche, amortisseur, chaîne et pneu : les pédales ont bien fonctionné (c’est normal, c’était les siennes !) Il était donc le « chat noir » de la matinée, nous ne risquions rien même en roulant les yeux fermés !!!!

Tout s’est néanmoins bien terminé, en particulier autour des festivités de Noël sur le site d’arrivée : huîtres, foie gras, saucisses, vin chaud, fruits, chocolats et mousseux.

Un excellent souvenir que cette rando en VAE que nous pourrons renouveler ailleurs en 2019.

Bonnes fêtes à tous et à bientôt l’année prochaine.

Pour la dernière sortie-club de l’année, notre destination s’est fixée sur un site proche de Toulon, La Colle Noire à la jonction de La Crau, Carqueiranne et du Pradet : l’objectif était d’éviter la présence de chasseurs en « gilets orange », ainsi que celle de « gilets jaunes » pour s’y rendre !

Nous sommes donc 8 à nous retrouver à La Moutonne à 8h30 : direction le Paradis en le contournant par l’ouest, puis nous atteignons les contreforts de la Colle Noire, que nous gardons pour la fin ; nous tirons vers les Oursinières pour profiter de la vue depuis le cap entre la mine et la Garonne: c’est un endroit qui attire par mal de monde, car outre les joggeuses que nous croisons en nombre, nous partageons le point de vue avec un groupe de vttistes de Hyères.

L’ascension de La Colle Noire se fera par la Piste des Lions pour atteindre les forts de la Gavaresse, puis de la Bayarde, avec une pause « crevaison » entre les 2, histoire d’admirer  le nouveau Turbo Levo de Max ; le retour, au format quelque peu enduro, nous permettra d’emprunter une draille bien technique (ou un ruisseau, on ne sait plus !) pour rejoindre notre chemin de l’aller ; la fin du parcours nous fera retraverser le Paradis par une autre piste, puis la Moutonne par son centre-ville.

Belle petite rando, sans grosses difficultés, mais proposant de splendides points de vue peu connus

Les « lève-tôt » étaient fidèles au poste pour aller « manger » les collines surplombant le Verdon! La labellisation en tant que Rando d’Or se justifie à nouveau, car les prestations sont toujours au rendez-vous : l’accueil, les tracés, les paysages, les balisages, les ravitos, les locaux et évidemment le repas final, mais nous y reviendrons !

Nous nous sommes répartis sur différents parcours, dont la randuro de 25km avec 5 spéciales, les boucles cumulées de 16 et 10km et la plus conséquente de 33km que Nicole a fini en solo au top ; le concept de boucles en trèfle, avec en central le ravito principal, est idéal pour rallonger ou raccourcir la rando en cours de route en fonction du temps et des envies, ce que nous avons testé.

A l’arrivée, nous avons remis en « forme » nos organismes grâce à la légendaire tartiflette préparée dans la Poêle Géante, où mijote une véritable montagne de Reblochon et de pommes de terre.

Voilà une belle matinée de plus, qui aurait pu s’achever en apothéose par le rapatriement d’un VAE supplémentaire, si l’un de nous avait gagné le Lapierre Overvolt à la tombola, mais ce sera pour une prochaine fois, car nous y retournerons tant cette rando est devenue incontournable !

Pour une première participation à la Val d’Aigues, les 6 « aventuriers » ont choisi 4 parcours différents, même si certains se sont égarés en chemin, d’où des distances plus ou moins raccourcies ou rallongées ! Après 1h20 de route, nous atteignons la Tour d’Aigues à 8h comme prévu et après l’extraction du minibus, la récupération des inscriptions et le café de rigueur dans la cour de l’école jouxtant le vieux château, nous commençons à chevaucher dès 8h30 ; bien que le balisage ait été mis en place dans les règles de l’art, certains (dont je suis !) ont réussi à zapper une intersection et donc à rater une belle boucle propre aux parcours des 40 et 45km, car seul Didier et son œil exercé derrière l’objectif, a réussi à emprunter le bon chemin: quoi qu’il en soit l’ensemble des parcours a ravi tous les participants, sachant  que tous ont également bien profité du ravito principal, visité au moins une fois, voire deux, sinon trois pour les adeptes des boucles multiples. Avec les pluies des jours précédents, très peu de poussières évidemment, mais peu de boue aussi, donc un bon terrain propice, bien que parsemé de temps en temps de beau galets ronds prompts à désarçonner tout étourdi naviguant le nez au vent. L’arrivée échelonnée entre 11h35 et 12h45 aura permis à chacun de profiter d’un solide « saucisse-lentilles » avant de plier bagage et de repartir dès 13h30 : une belle prestation à réitérer en 2019 !