Pour ceux qui ont eu le bonheur de faire cette randonnée, d’incroyables sensations resteront gravées dans leur mémoire : outre le fait d’avoir vu un membre éminent du club, réparer une crevaison, alors que son vtt n’avait pas encore « touché le sol » (sur le porte-vélo, en l’occurrence !), ce sont les paysages somptueux de la Charteuse de Montrieux, des Aiguilles de Valbelle et le surplomb de la vallée du Gapeau, qui esthétiquement parlant, ont dominé cette matinée ; pour ce qui est du côté plus sportif, la descente finale initiée directement après le bien nommé « Pas de la mort », était une véritable « tuerie » : les points d’altitude positionnés sur la carte peuvent en attester, ainsi que nos crampes dans les avant-bras et les mains (pour ceux qui ont freiné, évidemment !!!)

Comment ne pas remercier chaleureusement nos hôtes du jour, Patrick et Alain pour leur connaissance pointue des lieux, sans oublier évidemment Fred pour de multiples raisons !!!

La plus grosse sortie de l’année a regroupé une fois de plus le plus grand nombre de participants du club, d’où les 2 minibus et donc les 2 chauffeurs indispensables à l’opération « voitures balais » : un grand merci à Patrick et Robert qui se sont « sacrifiés » pour que nous puissions rouler en toute sécurité !

Une météo idéale ayant été commandée, les conditions étaient réunies pour profiter d’une superbe journée, démarrée néanmoins aux aurores, voire encore plus tôt pour arriver au somment du Lachens vers 8h30 et nous élancer avant 9h00 dans la descente infernale suivie immédiatement de l’attente toute aussi infernale pour passer le goulet d’étranglement, composé de racines traitres et de pierres rondes plus glissantes que des savonnettes ; c’est vraiment la partie la plus chaude du parcours!

Compte-tenu de la durée de la rando, je ne pourrai pas lister toutes les anecdotes, juste les cascades qui seront heureusement peu nombreuses: Didou nous a fait un tout droit dès les premiers kilomètres à cause d’un sur gonflage à l’avant et Dan s’est envoyé dans un arbre légèrement « tranchant », d’où une belle frayeur et quelques points de suture pour refermer la couenne !

L’arrivée est toujours aussi magique sur la plage et la douche, voire la baignade pour Jean-Luc, remet tout le monde en forme, malgré les courbatures et crampes en tous genres.

Avant de clore cette synthèse expresse, une pensée pour Gilles Rapetti, qui nous a quittés la semaine précédente et qui nous a souvent accompagnés sur cette rando de longue distance.

A la nuit presque tombante, plus de 250 noctambules se sont rassemblés à la Maison de Pleine Nature de Janas pour un départ groupé à 21h00 pétantes : la large piste du départ a permis de fluidifier rapidement « le troupeau » ; heureusement, car la sécheresse actuelle levait un rideau de poussière sur les pistes sableuses du cru (y a pas de contrepèterie !)Une première boucle de 12km alternant larges DFCI et drailles pleines de racines et pierres vicieuses, nous a ramené au point de départ pour un rapide ravito, mais généreux néanmoins.La seconde partie, initiée près du puits de relèvement (et ses bonnes odeurs !) a bifurqué sur le goudron pour monter direct à Notre Dame du Mai : Didou a planté une sérieuse angoisse dans le « surmoi » d’une équipe locale (dont nous tairons le nom par pure charité !), vu l’enfumage qu’il leur a mis avec son 29’’.Le ravito, près de la chapelle, avec du Led Zep pour ceux qui ont reconnu, fût relativement rapide, car on se pelait sérieusement compte tenu du mistral au sommet ; la descente par les grands « S » nécessitait une certaine attention, si l’on ne connaît pas et les derniers km pour le fun permettaient de finir en douceur, avant la pasta party, bien méritée !

le compte rendu de l 'enduro ou David représentait le Gazelec :

7 spéciales d anthologie réparties sur 2 jours dans les merveilleuses terres noires de digne . Je représente le Gazelec et arbore fièrement nos couleurs , l objectif est simple : finir si possible pas dans les denŕiers sans se faire mal ! Ça sera chose faite avec une belle 181 eme place au général. C'est un enduro merveilleux aussi beau que le mercantour et le format très physique sur 2 jours favorise les rencontres de Vttistes intéressants et d horizons divers . Pour les paysage , les aficionados du raid connaissent: c'est du très très beau ! Sous un soleil généreux c'est le top. Quand a moi je suis fier de ma course j'ai bien gère le physique étables difficultés , aucunes chutes a déplorer pas de casse matériel.que du bon !

le compte rendu du RANDURO ou Cédric à porté fièrement nos couleurs:

départ 6h00 de La Seyne pour une arrivée au palais des Congrès de Digne à 8h00. Attente de 2 participants retardataires et nous voilà partis dans les traces des derniers concurrents chronométrés vers 9h45 pour les 3 spéciales du dimanche. Le principe de l'Endurando est de refaire le même parcours que les spéciales chronométrées mais sans chrono et encadrés par 2 BE pour 12 participants. Le Gazelec a donc été représenté sur les 2 formules des terres noires ! Les 3 spéciales et les liaisons étant identiques à celles que tu as faites, je ne vais pas te les décrire ! mais je peux te dire que ça n'a été que du bonheur ! Le pied sur les crêtes des terres noires avec un bon coup d’adrénaline et une chute/glissade sur la fin sans bobo. (photo prise par un autre non récupérée pour l'instant). Sentiment : parcours physiques et techniques, variés, organisation très réussie (ravitos qui nous ont attendus, sourire et efficacité des organisateurs et des bénévoles...). Possibilité de faire la même chose sur les spéciales du samedi. Unanimement : nous reviendrons !

Notre hôte du jour, Etienne, nous a concocté une magnifique sortie depuis le CRAPA des deuxièmes Borrels.

Une bonne mise en jambe par la route jusqu’au col du Pas du Cerf et nous grimpons par la piste Notre-Dame en direction du site remarquable du Dolmen de Gaoutabry ; après cette visite culturelle très intéressante, nous entamons une superbe descente, bien à droite, jusqu’à la route.

Grâce aux indications précises d’Etienne, nous arrivons à surmonter la très sérieuse montée de Camp Long (DFCI étrangement privatisée par un riverain bramant sur son toit : logo spécialement positionné sur la carte pour vous inviter à circuler sur cette belle draille !!!) ; nous pouvons nous jeter alors à corps perdu dans la dernière pente, naviguant de droite à gauche selon les conseils de notre hôte expert.

Vues les mines réjouis de tous les participants, Etienne a pu constater que sa connaissance des lieux a permis à chacun de profiter d’une exemplaire matinée de VTT : Merci Etienne, c’est quand tu veux !!!!